4. Vivre sans voiture

S’ il est un engagement qui dépend fortement de contraintes externes, c’est celui-ci. Il paraîtra en effet relativement facile à tenir par celles qui ceux qui, vivant au centre-ville ou sur un territoire très bien desservi par les transports publics, n’ont déjà pas de véhicule personnel ou ne s’en serve qu’occasionnellement, et impossible pour tous les autres qui n’ont d’autre choix que de se déplacer ainsi tous les jours.

Cet engagement peut cependant aider ceux qui n’ont pas de voiture aujourd’hui, notamment les plus jeunes, à faire en sorte qu’ils n’en aient pas besoin demain, à la suite d’un déménagement, d’un nouvel emploi ou d’un évènement familial. Aller vers un monde sans voiture partout où cela est possible est important pour diminuer les émissions de CO2 liées au transport, réduire la pollution atmosphérique, limiter l’étalement urbain et l’artificialisation des terres…

Quelle différence entre ne pas posséder de voiture (et éventuellement en louer une de temps en temps ou recourir à l’autopartage) et avoir une automobile dont on se sert peu? Et bien d’une part chaque véhicule, même immobile, a nécessité une grande quantité de ressources pour sa seule production, et d’autre part le seul fait de le posséder représente des frais fixes (achat, entretien, assurance) que l’on aura tendance à vouloir amortir en roulant à moindre coût vis-à-vis des autres modes de transport.

COMMENT FAIRE?

Vivre sans voiture, c’est d’abord bien choisir l’emplacement de son logement afin de se déplacer essentiellement à pied, en vélo ou en transports publics au quotidien. Tout le monde n’a pas cette possibilité, pour des raisons de moyens comme de mauvaise organisation du territoire.

C’est ensuite bien choisir ses modes de déplacement plus lointains, en donnant d’abord la préférence au train, puis à l’autocar et au covoiturage en évitant au maximum l’avion.

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