2. Manger bio, local et de saison

Le retour à une agriculture biologique sans pesticides est nécessaire pour préserver la biodiversité des insectes et notamment les abeilles. Elle peut certes a priori demander plus d’espace (avec des rendements inférieurs) et de travail mécanique (donc d’énergie) mais ces désavantages peuvent être très facilement et largement compensés par une moindre consommation de viande. Sa généralisation n’est peut-être pas atteignable à court terme mais manger bio aujourd’hui c’est favoriser la transformation des pratiques agricoles.

Il faut cependant se méfier d’une massification de la bio avec des produits, notamment vendus en grandes surfaces, qui sont suremballés dans du plastique, ne sont pas nécessairement locaux et peuvent être produits hors saison dans des serres chauffées énergivores. Il est donc indispensable de combiner cette pratique à l’exigence de localité ET de saisonnalité. En effet les tomates espagnoles acheminées en camion peuvent avoir une empreinte carbone plus faible que celles produites en serre chauffée.

COMMENT FAIRE?

L’idéal est donc d’acheter les produits bio dans des magasins comme les Biocoop, avec un inévitable surcoût financier.

Pour la saisonnalité, on se plonger dans les calendriers facilement disponibles sur internet comme celui de Greenpeace.

On peut aussi rejoindre un programme de paniers bio hebdomadaires fournis par des paysans locaux.

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