1. Manger de la viande ou du poisson une ou deux fois par semaine au plus

L’alimentation a un impact énorme sur les équilibres planétaires et l’élevage représente environ les deux tiers de cet impact, notamment en terme d’emissions de gaz à effet de serre. Réduire sa consommation carnée de manière significative est donc essentiel.

Où dès lors placer le bon curseur? D’un côté, il est clair que se contenter d’un seul jour sans viande ni poisson par semaine est un premier pas mais reste nettement insuffisant. De l’autre, devenir complètement végétarien peut être écologiquement contre-productif par exemple si ce régime alimentaire conduit à manger plus de produits laitiers qui sont eux aussi fortement consommateurs de ressources. Cet engagement propose donc de réduire fortement la consommation de viande et de poisson, ce qui est écologiquement très significatif, tout en laissant la possibilité d’en manger une ou deux fois par semaine. Cet équilibre permet d’inclure les régimes végétariens et véganes tout en facilitant l’engagement des personnes qui souhaitent continuer à manger certains plats ou garder un peu de flexibilité pour des repas familiaux ou professionnels par exemple.

COMMENT FAIRE?

Il est nécessaire de repenser son alimentation, non seulement en cherchant des ingrédients de substitutions, mais aussi en découvrant de nouveaux plats. L’internet regorge de ressources pour vous aider à manger autrement, on peut par exemple suivre les conseils de sites végétariens:

https://123veggie.fr

https://www.l214.com/devenir-vegetarien

On peut aussi trouver un peu partout des idées de recettes sans viande ni poisson. Attention cependant aux ingrédients exotiques qui peuvent avoir un bilan écologique déplorable et à ceux qui ne sont pas saisons. Gardez également à l’esprit qu’il ne faut pas abuser des produits laitiers comme le fromage.

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